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Antarctique : réalité ou fiction ?

Antarctique : réalité ou fiction ? – 5 mythes à propos du continent de glace Le caractère reculé et le profond isolement de l’Antarctique donnent lieu à beaucoup d’idées fausses concernant la vie à proximité du pôle Sud.

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Certains de ces mythes entourant l’Antarctique passent pour du « bon sens », tandis que d’autres trouvent clairement leurs origines dans une fausse image véhiculée par les médias. Si vous envisagez de vous rendre en Antarctique, il vous faut néanmoins distinguer la réalité de la fiction. Levons le voile sur cinq mythes associés à l’Antarctique :

Mythe n° 1 : l’Antarctique est une toundra

De nombreuses personnes pensent que « toundra » est un terme fourre-tout désignant tout environnement où les températures sont négatives tout au long de l’année. « Toundra » désigne en réalité une vaste plaine de l’hémisphère nord dépourvue d’arbres et dont le sol est gelé en permanence. De toute évidence, cette définition exclut d’emblée l’Antarctique, car il n’y a pas plus au sud que le pôle Sud.

L’Antarctique est en effet un désert et il s’agit même du plus grand désert de la planète. Bien que l’on ait tendance à se représenter les déserts comme des endroits chauds et sablonneux, ce qui définit ce type de biome est sa sécheresse. Au cours d’une année, le continent enregistre moins de 5 cm de précipitations en moyenne, ce qui le rend plus sec que le Sahara.

Mythe n° 2 : les ours polaires mangent les manchots

Vous pouvez remercier une certaine entreprise de sodas pour cette idée fausse : les ours et les manchots ne se côtoient jamais dans la nature, car ils vivent dans des régions opposées du globe. Les ours polaires sont présents que dans l’hémisphère nord, tandis que les manchots se trouvent uniquement dans l’hémisphère sud.

Toutefois, cela ne veut pas dire que les manchots n’ont pas d’adorables prédateurs : les phoques, les otaries et les baleines sont autant d’animaux qui se font toujours une joie de se repaître d’un manchot quand ils en ont l’occasion.

Mythe n° 3 : l’Antarctique est immense

Si vous regardez une carte du monde, il y a fort à parier que l’Antarctique y apparaît incroyablement vaste. Il s’agit d’une illusion résultant d’une bizarrerie de la cartographie,car les cartographes ont tenté de représenter un objet rond sur une surface plane. Il existe différentes manières de procéder, mais la méthode la plus répandue est celle de la projection de Mercator. Cette méthode déforme la taille de nombreux continents, mais l’Antarctique est peut-être celui qui connaît la déformation la plus impressionnante, qui le fait apparaître bien plus large que tout autre continent sur ce type de carte.

Ce problème n’est pas propre à la projection de Mercator. À l’exception des cartes représentant uniquement l’Antarctique, toutes les cartes qui aplanissent la nature circulaire de l’Antarctique lui donnent une apparence très vaste. En réalité, l’Antarctique est le troisième continent le plus petit après l’Australie et l’Europe.

Mythe n° 4 : les manchots sont les seuls oiseaux de l’Antarctique

Parce qu’ils sont particulièrement adorables et populaires, les manchots sont considérés par de nombreuses personnes comme les seules créatures à plumes vivant à proximité du pôle Sud. L’Antarctique abrite en fait un certain nombre de goélands et de pétrels. En dehors des manchots cependant, l’oiseau le plus emblématique du lieu est l’albatros.

Cité dans le poème de Samuel Taylor Coleridge La Complainte du vieux marin, l’albatros a donné lieu à une foule de mythes et de légendes. D’après les superstitions, la présence de l’oiseau lui-même porte chance. En tuer un en revanche porte terriblement malheur. Il s’agit là d’un bref résumé de La Complainte du vieux marin, dont le narrateur tue un albatros et condamne ainsi tout le navire. Bien sûr, les albatros ne portent en réalité ni chance ni malheur, ce sont juste de grands oiseaux de l’Antarctique.

« Que Dieu te sauve, vieux marin,  des démons qui te tourmentent ainsi ! —  Pourquoi me regardes-tu si étrangement ? — C’est qu’avec mon arbalète,  je tuai l’ALBATROS. »

Lisez l’intégralité du poème en anglais ici.

Mythe n° 5 : personne ne vit en Antarctique

Il s’agit presque d’un demi-mythe, puisque cela peut être vrai ou faux selon ce que l’on entend par « vivre ». Il est vrai que l’Antarctique n’a jamais été peuplé par aucune forme de population autochtone et qu’on ne trouve aucune ville ni aucun village digne de ce nom sur le continent. Et personne n’y vit de manière permanente.

Néanmoins, certaines personnes vivent en Antarctique de façon temporaire. De nombreux chercheurs et scientifiques qui étudient le changement climatique, l’astronomie ou la géographie passent des mois voire plus d’une année sur le continent austral. Ces séjours de longue durée leur permettent de recueillir une multitude de données.

Et, bien sûr, quelques touristes vivent sur le continent pendant de brèves périodes. Durant une croisière Hurtigruten, par exemple, vous pouvez vous attendre à y passer quelques jours voire même une semaine entière.

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Penguins perched on the ice of Cuverville Island, Antarctica. Credit: Espen Mills / HX Hurtigruten Expeditions

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